Une parenthèse à moi


INSPIRATION / dimanche, mai 17th, 2020

 

Hier, samedi 16 mai, j’ai participé à l’événement dédié à L’Italian Joie de vivre organisé par Alice Cheron, fondatrice de Ali di Firenze, entourée de Marie Robert, philosophe & auteure, & de Sophie Ancely, fondatrice de MyVestiaire.

Je me suis inscrite à cette journée avec trois « objectifs » en tête : m’offrir un moment à moi, me nourrir, me remplir de cette joie de vivre inhérente à l’Italie & stimuler, enrichir ma capacité de réflexion.

Au fil des différentes interventions, des différents thèmes abordés, ce qui me fait vibrer – & que je connais déjà – est remonté à la surface encore plus intense, encore plus brillant, encore plus vibrant.

Un stylo, quelques feuilles de papier, des échanges passionnants & me voilà délicieusement emportée par l’écriture. J’ai retrouvé cet enthousiasme, cette frénésie de prendre des notes… comme une urgence…. celle de ne rien rater, de tout coucher sur le papier… comme si le fait d’écrire ancrait les choses, fixait les idées.  Et, lorsque Marie Robert a prononcé les mots « Beau », « Renaissance », « Ficin »… ma flamme s’est ravivée ! J’ai replongé avec délectation dans ce que j’aime profondément : l’univers de la Renaissance italienne ! La période de mon sujet de thèse ! Ce n’est pas une découverte, je sais que cette direction est la mienne, je sais que lorsque que j’écris sur ce sujet, entourée de livres que je feuillette au gré des recherches, je suis à ma place.

Mais pourquoi ai-je arrêté de réfléchir sur ces sujets qui me procure tant de joie ?

Ces 10 dernières années ont été intenses en bouleversements, en prises de décisions, en changements (changements liés à ma vie privée) mais également en réflexions, en analyses (doctorat) si bien qu’à un moment je crois que mon cerveau a dit STOP. 

Et puis pour être honnête, je n’ai jamais vraiment digéré l’épisode de ma soutenance de thèse où je n’ai pas obtenu les félicitations tant attendues… bien sûr je pourrais trouver de bonnes excuses à cet échec : un épuisement extrême, un jury qui n’était d’évidence pas rallié à ma cause… le fait est que je n’ai pas réussi à défendre jusqu’au bout ce travail dans lequel j’avais mis une partie de moi.

J’ai donc eu besoin de faire une pause… durant laquelle j’ai reçu le plus inattendu & le plus merveilleux des cadeaux : des jumelles ! Je me plais souvent à rappeler sur mon compte instagram ou sur le blog l’anecdote de la date de naissance des filles ; tellement liée à ce travail que j’aime y voir un signe !

Pour autant ce sentiment d’échec lié à ma soutenance n’a pas réussi à éteindre cette flamme… celle de l’écriture, de la recherche. Elle se ravive quelque fois lors de la rédaction d’article sur le blog, elle était clairement présente hier.

Mais comment la faire briller davantage ? Que faire de ce travail qui dort sur ma table de nuit ?  Le faire publier pour aller au bout de l’aventure, j’y ai pensé bien sûr… je suis finalement partagée… Peut-être faut-il tourner la page ? J’ai du mal à m’y résoudre… Ou bien faut-il envisager d’exploiter tout ce travail sous un autre angle ? … Ou bien faut-il simplement faire confiance, laisser le temps au temps… Je suis convaincue que cette thèse est un élément du puzzle… il me reste encore quelques pièces à découvrir…

Carole

5

2 réponses à « Une parenthèse à moi »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *