Faire de ma thèse un livre. Ancrer davantage ce travail, ces recherches, ces découvertes dans la matière… pour ressentir à nouveau, pour transmettre.
Je ne sais pas si cela se perçoit à travers mes mots mais il y a un besoin viscéral en filigrane de ce projet, celui de partager.
À la fois, comme une envie de vous prendre par la main & de vous montrer toute la profondeur & la richesse de cette matière et de poursuivre, de concrétiser l’essence même de l’œuvre de Vasari et humblement, en arrière plan, la mienne. Faire imprimer, éditer, publier ce travail pour préserver & transmettre. Quoi ? La beauté, une certaine vision du monde…
L’édition est un univers que je ne connais pas aussi je suis preneuse de conseils, contacts que vous pourriez partager ici ! Je n’exclus pas la possibilité d’une auto-édition… elle me séduit sur bien des aspects mais transformer une thèse en livre nécessite des remaniements – sans compter que j’aimerais enrichir certaines parties – et être accompagnée dans cette aventure me semble pertinent.
Pour plus de détails, je vous livre ici le titre ainsi que le résumé de cette thèse :
I Ragionamenti de Giorgio Vasari ou l’édifice de la mémoire.
Giorgio Vasari naît le 30 juillet 1511 ; il s’éteint le 27 juin 1574. À la fin de l’année 1554, il entre au service de Cosme Ier de Médicis, duc de Florence, et se voit rapidement confier la responsabilité des travaux de transformation du Palais de la Seigneurie en Palais Ducal. L’artiste livre les clefs de lecture du cycle pictural déployé sur les plafonds et les murs du célèbre monument florentin, connu sous le nom de Palazzo Vecchio, dans une œuvre peu étudiée : Ragionamenti del Sig. Cavaliere Giorgio Vasari, pittore et architetto aretino, sopra le invenzioni da lui dipinte in Firenze nel Palazzo di loro Altezze Serenissime. Rédigé entre 1558 et 1567, mais publié à titre posthume seulement en 1588, ce texte met en scène Giorgio Vasari et le prince François Ier de Médicis, fils aîné de Cosme Ier et d’Éléonore de Tolède. Sous une plume ekphrastique, au sein de laquelle le mot et l’image s’unissent, l’artiste compose un dialogue distribué sur trois journées et conduit dans trois lieux emblématiques du palais : le Quartier des Éléments, le Quartier de Léon X et la Salle des Cinquecento. L’intérêt de cet ouvrage réside dans les différents niveaux de lecture comme dans les différents « dialogues » qu’il suppose. Si la réécriture de certains épisodes mythologiques, mis en relation directe avec l’histoire de la dynastie médicéenne, participe du dessein officiel de l’oeuvre, à savoir la glorification ducale, le mythe prélude, en raison de son appartenance à un univers ésotérique, à une lecture dérobée du texte vasarien qui, au-delà de servir le règne médicéen, révèle une aura mémorielle nous invitant à appréhender I Ragionamenti de Giorgio Vasari comme un édifice de la Mémoire.
Carole
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