Juste avant de commencer cette conversation, permettez-moi de vous raconter une petite histoire. L’année dernière, à peu près à cette période, la silhouette de Raphaël Sanzio s’est insinuée dans mon quotidien. Cela m’avait suffisamment troublée pour que le 11 mai 2024 je poste sur Instagram une photographie prise dans un petit hôtel niché dans le village médiéval de Seillans montrant une reproduction de La Vierge à la chaise de Raphaël. Je soulignais alors comment l’aura de cet artiste avait accompagné en filigrane mes dernières semaines à travers la lecture d’un roman, la découverte du tableau de Sainte-Marie-Madeleine à la Basilique de Saint-Maximin et ce portrait dont la présence dans ce petit coin reculé de Provence m’avait fait sourire. Ce que je ne savais pas au moment où j’écrivais ces lignes c’est que, quelques semaines plus tard, j’allais recevoir un message inattendu d’une jeune femme, amoureuse des livres, de la Renaissance, de l’art, de Rome et spécialiste de la peinture de Raphaël. Une rencontre précieuse placée sous le signe delle stelle…

~ Bonjour Amélie, tout d’abord merci infiniment d’avoir accepté de répondre à mes questions. Ton premier roman Le secret de la Fornarina est sorti hier, le 3 avril. Juste avant de plonger dans ces pages & de nous immerger dans cette histoire, j’aimerais savoir comment tu te sens au lendemain de cette sortie ?
Bonjour Carole et merci de partager avec moi l’une de tes parenthèses. Je me sens assez nerveuse. C’est un premier roman, c’est la première fois que j’expérimente ce genre d’écriture avec une publication qui me fait sortir du cadre universitaire. J’ai envie de me faire toute petite, de rester cachée derrière une porte et d’écouter tout ce que les personnes qui auront lu le roman en diront (en bien ou en mal…).
~ Amélie, tu es bibliothécaire en charge d’un fonds patrimonial privé, historienne de l’art – spécialiste de la Renaissance italienne, du peintre Raphaël et tout particulièrement de sa période romaine – conférencière et auteure. Tu as déjà publié deux ouvrages : Al Magnifico Agostino Chigi : le mécène et l’imprimerie dans la Rome du XVIe siècle paru aux éditions PUF et Raphaël et Agostino Chigi. Le peintre et son mécène paru aux éditions PUR ; tous deux issus de ta thèse de doctorat. Le secret de la Fornarina est ton premier roman, quelles sont les différences entre la production d’une publication scientifique essentiellement dédiée à une sphère universitaire et celle d’un roman destiné à un plus large public ?
La liberté ! Un espace plus grand qui permet de laisser libre cours à son imagination, à son ressenti, à ses émotions, et qui offre la possibilité d’un investissement plus subjectif. Cela faisait longtemps que j’attendais ce moment et le bon support pour raconter cette histoire que je porte en moi depuis tant d’années. Le cadre est différent, mais ne demande pas moins de rigueur, sur le plan historique notamment, la compréhension des problématiques sociales de l’époque, ou dans les passages descriptifs par exemple, qui nécessitent un travail de documentation étoffé.
Et puis, bien sûr, le fait de pouvoir toucher potentiellement un public plus large donne encore plus de sens à ce qui m’anime. J’aime parler de Raphaël, de sa peinture, de cette histoire et le partager avec le plus grand nombre de personnes est un grand plaisir.
~ Ton roman sort aux Éditions Ateliers Henry Dougier dans la collection Le roman d’un chef d’œuvre dont je cite la présentation : « Certains tableaux ont cette étonnante capacité à nous enchanter, à toucher notre imaginaire, nos émotions. Mais comment sont-ils nés ? Dans quelles circonstances ? »
Ce chef d’œuvre parlons-en. Il s’agit d’un tableau de Raphaël, peint à Rome entre 1518 et 1520, connu sous le nom « La Fornarina ». L’artiste représente une jeune femme nue qui, selon la tradition, serait sa maîtresse et sa muse. Il s’agirait d’une certaine Margherita Luti, fille du boulanger – il fornaio – du Trastevere, d’où le surnom de Fornarina.
Je ne divulgue rien – puisque c’est mentionné dans la quatrième de couverture – si je dis que dans ce roman tu t’interroges sur l’identité de cette femme qui pour toi ne serait pas Margherita Luti mais une autre femme de l’entourage du peintre ; peux-tu nous en dire davantage ?
Oui, La Fornarina est traditionnellement identifiée à Margherita Luti, la supposée maîtresse de Raphaël. Mais aucun document, aucun témoignage historique ne lie le modèle de ce portrait à Margherita Luti.
Plusieurs éléments du portrait démontrent qu’il s’agit d’une femme mariée : le pendentif agrafé à son turban révèle une ascension sociale de la jeune fille grâce au mariage, la bague qu’elle porte à l’annulaire gauche est une alliance, et toute la symbolique botanique des feuilles de laurier, myrte, cognassier du bosquet devant lequel elle pose évoque la fertilité, la fidélité, l’union conjugale. La pose seins nus évoque également Vénus, référence courante dans les tableaux nuptiaux de la Renaissance. Tous ces détails apparentent donc le portrait à un tableau nuptial, mais Raphaël ne s’est jamais marié.
Par ailleurs, le portrait est réalisé tout de suite après la commande de la Loge de Psyché, à la Villa Farnesina, que Raphaël décore pour son ami et mécène Agostino Chigi, à l’occasion de son mariage avec Francesca Ordeaschi. Le rapprochement stylistique des nus féminins de la loge et de ce portrait – seul portrait de nu féminin réalisé par Raphaël – et la date de création des deux œuvres, m’ont permis de bâtir une autre hypothèse d’identification.
~ Amélie, tu connais mon attachement à l’artiste et historien de l’art Giorgio Vasari, que dit-il dans ses Vite au sujet de La Fornarina ?
Justement, Vasari ne parle pas de La Fornarina. Il révèle dans la première publication de ses Vies, l’existence de la maîtresse du peintre, sans la nommer. Il raconte qu’Agostino Chigi dut la faire venir à sa Villa pour que le peintre puisse finir les décorations d’une Loge – la Loge de Psyché – et il indique que Raphaël fit son portrait. Il parle alors de La Donna Velata, qu’il identifie à la maîtresse du peintre et qui ressemble énormément à la jeune femme qui pose pour le portrait de La Fornarina.
~ Tu es spécialiste de Raphaël, notamment de sa période romaine ; pourquoi – parmi toutes les œuvres de l’artiste – avoir choisi de raconter la genèse de La Fornarina ?
Je travaille sur la période romaine de Raphaël depuis presque 20 ans, et sur La Fornarina depuis une quinzaine d’années. La peinture de Raphaël a déclenché plusieurs coups de cœur en moi. Mais je dois admettre que j’ai un rapport particulier avec La Fornarina. Je l’ai rencontrée pour la première fois lorsque j’étais adolescente, mais il ne s’agissait pas de la version originale du Palazzo Barberini à Rome, j’avais vu une copie qui se trouvait au Palazzo Pitti à Florence. Je ne savais alors pas grand-chose de la peinture de Raphaël, ni de cette jeune femme, si ce n’est ce que l’on racontait d’elle, à savoir qu’elle était la maîtresse du peintre. Je me rappelle que c’est son regard qui m’avait le plus marquée.
Puis, je l’ai redécouverte des années plus tard, lorsque je faisais mes recherches de doctorat et que j’examinais la production romaine de Raphaël. Ce sont les couleurs qui ont, encore une fois, attiré mon œil, ce rouge, le rose et le beige de sa peau, l’éclat de son teint qui contraste sur le fond sombre du bosquet, le bleu de la nuit en arrière-plan. Le portrait est peint à la nuit tombante et pourtant il est éclatant de lumière… Pour les besoins de ma thèse, j’ai ensuite examiné tous les portraits réalisés par Raphaël à Rome, j’ai donc commencé à étudier La Fornarina. Comme souvent dans les portraits peints par Raphaël, plus on se met à les regarder, plus on a l’impression d’entrer en contact, en intimité profonde avec le modèle qui est devant nous. Le regard de cette jeune femme m’a de nouveau captivée. J’ai peu à peu fait connaissance avec elle, en lisant et en étudiant. La construction du mythe de La Fornarina au fil des siècles m’a fascinée, tout autant que la possible destruction de ce mythe par les divers ponts que je pouvais faire entre la réalisation du portrait et l’histoire de Francesca Ordeaschi, l’épouse d’Agostino Chigi.
~ La thématique du regard est omniprésente dans ton roman. Il y a le regard que l’on pose sur les femmes, les regards qu’échangent Agostino et Francesca, le regard du peintre, le regard que nous lance La Fornarina ou encore le regard que l’on pose sur elle et qui a donné lieu à de nombreuses interprétations. Ce regard, « portail » entre l’extérieur et l’intérieur, entre le corps et l’esprit, entre le paraître et l’être – je reprends ici les titres des chapitres 3 et 4 « Traverser le paraître… » « Pour rencontrer l’être… » – que dit-il ?
Justement c’est ce que donne à découvrir le roman, c’est là que réside le vrai secret de La Fornarina, dans son regard.
Bien sûr, le titre fait référence au problème d’identification du modèle, mais je donne ma propre hypothèse dès les premières lignes du roman, puisque c’est le modèle lui-même, cette jeune femme, qui raconte son histoire.
Le véritable secret de La Fornarina est un secret lié à la condition féminine de l’époque. Ce secret, elle va se le révéler à elle-même tout au long du roman, puis le partager aux lecteurs grâce à la réalisation du portrait. L’indice principal…, ce sont ses yeux.
~ Derrière cette idée de regard comme miroir de l’âme, de peinture qui met à jour et qui révèle, il y a bien sûr toute une réflexion sur le statut de la femme à la Renaissance mais peut-être aussi sur la femme d’aujourd’hui ?
Oui, c’est vrai. J’ai constaté au fil de mes recherches et de l’écriture du roman que la liberté d’exprimer ses besoins, ses envies, ses rêves, même pour une femme du XXIe siècle n’est toujours pas si évident ; non pas forcément par manque de reconnaissance de nos droits, ni de nos libertés fondamentales, mais simplement à cause d’une sorte d’autocensure que les femmes peuvent s’infliger par considérations morales, sociales, familiales, qui induisent inconsciemment une limite dans la liberté d’expression. L’héroïne du roman est quant à elle réellement confrontée à une restriction de libertés : le droit de s’exprimer, de sortir, de regarder un homme dans les yeux…, et de disposer de son corps.
Le paradoxe du corps de la femme mis au centre de la création dans une société et une époque où les femmes pouvaient difficilement disposer de leur propre corps m’a beaucoup questionnée. Le roman évoque ce moment de l’histoire de l’art où les artistes choisissent de remettre au centre de la création une certaine image de l’amour, de la femme, à travers notamment des représentations de son corps dénudé. Cela questionne effectivement sur le statut de la femme lorsque l’on sait qu’à cette époque, sa vie, son avenir, pas plus que son corps ne lui appartenaient réellement.
Dans le roman, le modèle prend le pouvoir sur sa vie grâce à la réalisation de ce portrait, grâce à cette image, qu’elle façonne elle aussi avec Raphaël, et à travers laquelle elle nous raconte qui elle est.
J’ai beaucoup pensé aussi à nos comportements actuels et aux selfies par exemple… cette mise en image de soi (et aussi mise en scène) devenue très courante, et ce que cela révèle de notre façon de vouloir se représenter, et de nous approprier notre vie.
~ Nous avons parlé de La Fornarina bien sûr. Il est question d’un premier portrait réalisé en amont dans l’histoire, à Venise, par Sebastiano Luciani qui sera connu plus tard sous le nom Sebastiano del Piombo. Deux portraits qui, à mon sens, se répondent ; le premier ouvrant sur la possibilité d’une nouvelle vie, comme si finalement il la contenait, et le dernier scellant l’histoire comme le secret. Ce premier tableau est-il réel ?
La Dorotea est effectivement un tableau réalisé par Sebastiano del Piombo à Rome en 1512 et les historiens de l’art s’accordent à dire que le modèle serait la vénitienne Francesca Ordeaschi, épouse d’Agostino Chigi.
Dans le roman, Sebastiano commence la réalisation de ce tableau à Venise, peu de temps avant son départ pour Rome, fin 1511, lorsqu’il décide de suivre Agostino Chigi. En effet, après son séjour à Venise, Agostino Chigi ramènera avec lui à Rome, le peintre et Francesca qui deviendra son épouse quelques années plus tard.
~ Le roman d’un chef d’œuvre mêle récit romanesque et enquête historique, comment s’articulent ces deux dimensions ?
À la fin du roman, la collection Le roman d’un chef d’œuvre propose des « regards croisés », une partie dans laquelle l’auteur peut fournir un certain nombre de témoignages historiques qui permettent de resituer les faits historiques en dehors de ce qui a été romancé.
Le roman s’appuie sur mes recherches sur la période romaine de Raphaël, qui sont au fondement de ce récit. Puis il raconte ce que je n’ai jamais pu présenter dans un article et que j’ai inévitablement fini par me raconter sur ces personnages durant toutes ses années de recherches, sans pouvoir trouver de preuves historiques sur les éléments manquants de l’histoire.
~ J’ai trouvé que c’était très bien écrit. Les descriptions notamment sont d’une grande qualité, elles nous prennent ! Qu’il s’agisse de la description des ateliers, des fresques de la Villa Farnesina, du tableau de La Fornarina mais également de Venise. Je te cite : « Je lui montrais ma Venise, celle des aurores et des crépuscules, de la lumière qui transperce la noirceur des marais, de la nudité translucide des miroirs de la lagune qui reflètent à l’infini les envies et les espoirs vers les lointains imaginaires. » C’est beau ! Qu’est ce qui a nourri ta plume ? Où as-tu puisé ton inspiration ?
C’est un mélange de plusieurs choses je crois…, bien sûr les voyages en Italie, Venise, Rome. Je me suis aussi beaucoup documentée, notamment sur la vie à Rialto, sur le marché, sur le carnaval, sur la configuration géographique de Venise au XVIe siècle, et puis toute l’iconographie que j’observe et admire depuis tant d’années…, mais je crois qu’il s’agit en réalité d’images intérieures, que l’imagination fabrique une fois que le cerveau a intégré toutes ses informations historiques et visuelles.
Je ne sais pas si ma représentation de la Venise du XVIe siècle a réellement existé de la façon dont je la décris. Mais c’est ainsi qu’elle apparait dans mon esprit, et surtout c’est dans ce décor que je me suis mise à faire évoluer les personnages.
~ Nous avons parlé du regard, de la volupté des descriptions, j’aimerais aborder la question de la sensualité. J’imagine que cette sensualité est favorisée par le contexte comme par la présence de La Fornarina ; en quoi ce tableau est-il provoquant ? À quel genre s’apparente-t-il ?
Ce portait est effectivement très provoquant, osé, vulgaire même pour l’époque. C’est un portrait qui choque par la force érotique qui émane du tableau, c’est-à-dire du modèle. La nudité très réaliste – la vraie performance de Raphaël dans ce portrait, où la chair est représentée de façon si réelle qu’elle devient presque palpable – et surtout ce regard, que le modèle dirige droit vers le spectateur, sont considérés comme scandaleux. La Fornarina ne cache pas son émotion ni son désir, elle est séductrice, provoquante. On a même dit d’elle qu’il s’agissait d’une courtisane. Elle ne répond plus aux codes de pudeur, de la morale, ni même au style « gracieux » qui est une des caractéristiques principales de la peinture de Raphaël.
Le portrait fascine également car il mêle plusieurs codes. On ne comprend pas clairement qui est cette jeune femme, peinte par Raphaël. Une jeune épouse ? Sa maîtresse ? Une courtisane ? S’agit-il d’un tableau nuptial, ou plutôt d’un portrait de Bella Donna, ces fameux portraits de courtisanes vénitiennes, ou de jeunes épouses (un genre de portrait féminin qui était en train de se développer justement à Venise à l’époque où Agostino Chigi y séjournait) ? Dans sa conception stylistique La Fornarina est très vénitienne.
~ Tu sais que j’aime particulièrement le mot « parenthèse » et personnellement mes moments d’écriture sont de sublimes parenthèses dans lesquelles je me sens parfaitement alignée. J’aimerais savoir si ce roman – dans lequel la place de la femme est omniprésente – t’a permis de te reconnecter à toi ?
Totalement, oui. Comme tu l’écris, les moments d’écriture sont souvent des parenthèses hors du déroulement du quotidien, qui nous offrent des moments de profondes connexions avec soi-même.
~ Nous avons parlé du regard, bien sûr il y aurait encore beaucoup à dire. Le regard est, à l’instar de la peinture, l’instrument d’une révélation, celle d’une forme préexistante, celle de l’essence de la Beauté, de la Vérité, de l’Être. J’ai relevé beaucoup de citations sur cette variation. Ça a été très difficile de choisir, j’en ai retenu deux : « L’image. Une expression qu’il extirpait de moi. C’est elle qui me fascinait, m’attirait. L’échappatoire inespérée. Comme autant de vies que je ne vivrai pas, autant de paroles que je ne pourrai dire, révélées par la peinture. » et « Je venais de comprendre ce que j’allais chercher en posant chez Sebastiano. La peinture me permettait cela. Être. » Penses-tu que l’art puisse nous révéler à nous même ?
Il me semble que l’art n’a pas d’autre but que de nous parler de nous-même, de notre histoire, de notre passé, de nous questionner sur l’avenir, sur le sens que nous donnons à nos existences. C’est une recherche perpétuelle et un besoin de l’homme de vouloir se représenter lui et / ou dans son environnement. Faire sortir de ses tripes, ce qu’il a de plus vrai à dire, sa vérité, quel que soit le sujet. Même l’artiste qui n’éprouve pas le besoin d’intellectualiser son art, et qui offre une sorte de spontanéité de l’instant, transmet une émotion, une vision, qu’il partage.
En peignant le portrait de cette jeune femme, maîtresse, épouse, courtisane, ou même simplement un idéal féminin imaginaire…, Raphaël partage la sensibilité qu’il a eu de cette expression inédite du désir.
~ Pour finir, Amélie, quelle question aimerais-tu que l’on te pose, de manière générale, sur ce roman ?
Plus qu’une question, il s’agirait plutôt d’une impression avec laquelle je voudrais que tes lecteurs repartent. Après avoir écrit le roman et avoir commencé à le faire lire, j’ai craint qu’on ne l’associe à une histoire à l’eau de rose… Je souhaiterais qu’on ne le réduise pas à une histoire d’amour, mais plutôt au désir d’une femme d’affirmer son identité, son envie d’être, dans les difficultés de son époque. Pour moi le thème principal du roman est celui-là, l’histoire d’une femme qui se découvre à travers la peinture et qui décide de prendre le pouvoir sur sa vie…, ou plutôt étant donné la fin tragique, qui essaie de prendre le pouvoir sur sa vie.
Merci infiniment Amélie d’avoir répondu à mes questions. Merci pour ce sublime roman que j’ai dévoré d’une traite ! Merci pour cette écriture & ce contenu de qualité ! Merci pour cet hymne à la liberté, à l’amour, à la sensualité, à la beauté !
Merci Carole, pour ta sensibilité, ta générosité … et pour les étoiles.
Un grand merci à vous deux, Carole et Amélie. Carole, dans le rôle d’intervieweuse est une très jolie découverte (on en veut plus). Et Amélie dont je me languis de lire son ouvrage manie l’art des réponses avec brio.
Merci pour cette parenthèse raphaélienne.
Merci à toi Coralie pour ton retour précieux 🙏🏻
Une interview littéraire ; c’était une première ! J’ai beaucoup aimé cet exercice.
Quant au roman d’Amélie, j’espère qu’il donnera lieu à une délicieuse parenthèse !
Je t’embrasse
Très fier de toi ma chérie, interview très intéressant et très agréablement mené. Alors oui, je ne suis peut-être pas totalement objectif, mais j’ai vraiment apprécié sa lecture.
Je t’aime
Merci pour ton soutien mon amour
Je t’aime aussi💖