11 mois pour une parenthèse


11 MOIS POUR UNE PARENTHESE, INSPIRATION / jeudi, janvier 30th, 2025

« 11 mois pour une parenthèse » est le titre d’un article rédigé il y a 4 ans, en janvier 2021, à l’aube de mon congé sabbatique. Dans ce texte, je me livre sur ce qui a motivé cette décision, sur les 10 années qui ont précédé & dont l’intensité m’a conduite à cette résolution. Comme je l’écrivais à l’époque : « les bonheurs ont beau être grands, ils n’en demeurent pas moins, parfois, éprouvants. »

« 11 mois pour une parenthèse » c’est le titre également d’une rubrique du blog Les Parenthèses de Carole qui contient tous les textes écrits lors de cette période de transition. 9 articles intimes & personnels dans lesquels je m’interroge sur mes cheminements.

Et si j’ai choisi de reprendre ce titre aujourd’hui, c’est parce que ça fait 11 mois que j’ai démissionné. « 11 mois pour une parenthèse » & celle-ci se referme. Je dois reprendre le travail mais avant de me lancer dans cette recherche qui d’ores et déjà s’annonce compliquée, j’ai besoin de déposer ici le bilan de cette pause.

11 mois de blocages :

Ce n’est pas ce que j’ai envie de retenir mais je ne peux ignorer les blocages qui sont venus ponctués ces derniers mois. Je vais donc m’en défaire au plus vite pour passer ensuite à ce qu’il y a eu de positif durant cette parenthèse. Et puis, peut-être que le fait de les consigner ici m’aidera à m’en libérer totalement…

Tout d’abord, il y a eu tous ces échanges avec mon ancien employeur autour de mon départ. De longs mois de discussions pour tenter d’obtenir une rupture conventionnelle jusqu’à arriver à une conclusion immuable : la direction ne pliera pas. Donc, après avoir déversé tout ce que j’avais sur le cœur & parce qu’il n’y avait plus de retour en arrière possible, j’ai pris la décision de démissionner. Partir sans rien, sans indemnités, sans droits aux allocations chômage après 15 années de CDI est une décision difficile à prendre & il m’a fallu plusieurs semaines pour en arriver à cette évidence. L’ego en prend un coup, le sentiment d’injustice est immense. Sans oublier bien sûr la peur de perdre mon autonomie & mon indépendance financières. Oui mais voilà, quand le corps ne suit plus comment faire ? Démissionner m’est alors apparu comme la seule issue possible. J’avais déjà tout essayé ! Un congé sabbatique, plusieurs formes de temps partiel. Le constat était toujours le même, je ne trouvais plus mon équilibre, j’étais épuisée & malheureuse.

Je savais que je ne retravaillerai pas dans l’immédiat, du moins pas en tant que salariée. J’avais besoin de faire une nouvelle pause. Et dire que j’avais pris un congé sabbatique deux ans auparavant… Est-ce que c’est culpabilisant : évidemment !

Donc une fois de plus j’ai fait mes calculs. J’avais devant moi 11 mois. 11 mois pour maintenir un semblant d’indépendance & d’autonomie. Ce n’est pas si mal me direz-vous ? C’est vrai ! Mais je savais que 11 mois ça passerait vite, très vite ! Et justement, nous y voilà.

Dans un premier temps, je me suis dit que j’allais en profiter pour enfin développer Les Parenthèses de Carole, l’activité de rédaction & de traduction que j’avais créé durant mon congé sabbatique. Une façon de reprendre le fil de ce projet très personnel que j’avais mis de côté pendant ces deux années sauf que… j’ai démissionnée le 4 mars et le 12 mars je recevais un message de l’URSSAF me stipulant que mon entreprise allait être automatiquement fermée ! La douche froide ! Je vous laisse imaginer deux minutes la surprise, la déception quand pendant 2 années vous avez mis de côté un projet qui vous tient à cœur, que vous démissionnez dans l’espoir de le développer et qu’on vous annonce que – désolé – c’est fini !

Après des semaines de batailles [merci l’administration française !], je me suis dit que j’allais rouvrir mon entreprise. Oui mais voilà la peur & le doute s’étaient immiscés sur un terrain déjà bien fragile. J’étais pétrifiée par la peur de l’échec. Je ne pouvais passer ma vie à tenter des choses et à échouer ! Lassée, usée, découragée, j’ai finalement « préféré » ne rien faire…

Dans l’intervalle, j’ai décidé de faire un stage en bibliothèque. Tout était réglé en quelques heures ; les planètes semblaient enfin s’aligner ! C’était peut-être ça ma voie ? Travailler au milieu des livres. Une piste que j’avais déjà exploré il y a longtemps. Que nenni, mes candidatures n’ont pas abouti. Quant aux inscriptions aux concours, comment dire… pour faire simple, c’est compliqué !

Je vous épargne les échanges ubuesques avec France Travail ou encore les projets qui tiennent à cœur & qui n’aboutissent pas !

État des lieux : beaucoup de déceptions, de frustrations, de sentiment d’injustice & surtout de questionnements : Mais pourquoi ça bloque ? Est-ce que « l’univers » essaie de me dire quelque chose ? Est-ce que je regarde dans la bonne [ou mauvaise, question de point de vue] direction ? Soyons honnête lorsque j’ai démissionné je pensais que ce saut dans le vide me permettrait d’ouvrir des portes, de déclencher de nouvelles opportunités ! Qu’avec cette décision radicale, j’allais faire justement sauter tous les blocages ! Mais non…

Une seule certitude : ma décision de démissionner était la bonne. Malgré ces déconvenues à aucun moment je n’ai remis en cause ce choix. En outre, malgré tous ces blocages, cette pause aura eu son lot de jolies choses. Aller, direction le positif !

Et puis, au moment où j’écris, je me dis que, peut-être, ces blocages, ces ralentissements ont un sens : m’obliger à prendre le temps de me reposer, de me réparer.

11 mois pour prendre soin de moi :

J’ai démissionné le 4 mars, le 5 mars je pensais être totalement remise, comme par magie ! Je n’avais pas compris à quel point j’avais tiré sur la ficelle & que les maux qui me déstabilisaient depuis des mois n’allaient pas disparaître du jour au lendemain. Tout le monde m’a dit qu’il fallait être patiente, que ça prendrait du temps. Oui mais moi j’avais l’impression d’avoir été suffisamment patiente, d’avoir déjà perdu beaucoup trop de temps, d’avoir trop reporté le projet de me réaliser professionnellement ! Encore une fois, je n’écoutais pas mon corps puisqu’il fallait que j’avance.

Et puis les semaines, les mois ont passé et tandis que les blocages s’accumulaient, les améliorations « physiques » ont commencé à se manifester… Pourtant, je l’ai bien compris maintenant, la sonnette d’alarme est là, prête à s’enclencher au moindre faux pas !

Soigner mon sommeil comme ma vitalité ; voilà les 2 points sur lesquels je ne dois plus déroger. Pour cela, je dois être davantage disciplinée [Je pêche encore un peu, beaucoup], je dois écouter mon corps, je dois respecter mon rythme.

Me conformer à mon rythme est quelque chose que je fais assez naturellement. Quant à écouter mon corps, j’y arrive de mieux en mieux. J’ai même trouvé « une réponse » qui me permet de désamorcer la situation notamment les jours à risque [essentiellement ceux où le sommeil vient à manquer ou encore ceux où je veux faire en 24h ce que je devrais faire en 48 heures. Ah oui, il y aussi ceux où je vois trop de monde, question d’énergie sans doute !].

Je vis dans le Sud Est de la France pour autant je n’ai jamais été une adepte de la sieste. J’ai toujours considéré que la sieste était pour moi une perte de temps. J’ai découvert ces bienfaits cette année. Totalement par hasard. J’ai voulu faire une méditation en début d’après-midi & je me suis endormie. Pas longtemps, une dizaine de minutes. Les bénéfices ont été bluffants ! Apaisée, reposée, régénérée. Depuis, je n’ai plus lâché. Ce n’est pas quelque chose que je fais tous les jours mais au besoin. Pour cela j’ai choisi de faire des siestes hypnotiques, des siestes guidées sur des thématiques que j’ai préalablement choisies, comme ça pas de pression, ni de déception : au mieux je dors, au pire je médite. Cette habitude a considérablement modifié mon état général.

11 mois pour prendre soin de mon chez moi :

Pendant très longtemps, je me suis référée à ces « 10 années ». J’en ai d’ailleurs beaucoup parlé ici. Aujourd’hui, j’ai la sensation d’être passée à autre chose. Une nouvelle énergie, une nouvelle dynamique, davantage ancrées dans l’instant présent. Oui ces 10 années ont été absolument merveilleuses, oui ces 10 années ont été éprouvantes mais ça appartient à présent au passé ! D’ailleurs ça ne fait pas 10 mais 15 années si je veux être précise, il est plus que temps de passer à une autre énergie !

Ce qui m’a aidée ces derniers mois : refaire la décoration de la maison. Il y a 13 ans, j’ai emménagé dans cette maison. Ce n’était pas n’importe quelle maison mais la sienne, la leur. Je n’imaginais à pas à l’époque à quel point cette décision allait m’ébranler… comme les fondations d’une maison… j’ai perdu mes repères, mon assurance. Pourtant, très vite nous avons tout – ou presque – refait : peintures, agencement, décoration… rien n’y a fait ! Si j’ai pensé à déménager ? Évidemment… mais je n’étais pas seule dans cette aventure et puis, malgré tout, je l’aimais cette maison, j’avais « juste » du mal à me l’approprier, à la faire mienne… peut-être même que je ne me l’autorisais pas… comme si je n’avais pas le droit de prendre cette place. Puis, nos filles sont arrivées & ça a changé beaucoup de choses. J’écrivais enfin « notre » histoire au creux de ces murs.

Durant ces 11 derniers mois, j’ai repeint, réagencé, peaufiné la décoration en confortant cet esprit méditerranéen dans lequel je me sens si bien. Ça m’a fait un bien fou ! Au fur et à mesure que je repeignais les murs en blanc, j’avais une sensation d’apaisement, de légèreté, de lumière, d’harmonie retrouvée. J’ai compris que même si nous avions tout refait à l’époque, il fallait du temps. Que malgré les murs repeints, mes ressentis restaient les mêmes. Et que chaque fois que je rentrais dans ces pièces, elles me renvoyaient en pleine figure ce passé.

Aujourd’hui, je me délecte de cette page blanche & je suis prête à écrire un nouveau chapitre rempli de délicieuses parenthèses.

11 mois de jolies rencontres :

Ces 11 mois auront été ponctués de jolies rencontres, toutes inattendues, toutes liées par un point commun : mon parcours & mon travail de thèse. Je pense notamment à Valérie W. qui m’a contactée suite à la lecture d’un article publié sur mon blog dédié au signe du Capricorne dans le programme iconographique du Palazzo Vecchio & qui m’aide dans le processus de publication de ma thèse, à Manon Lethenet qui m’a invitée sur son podcast « Voix(e) singulière – Oser s’écouter et se révéler pleinement » et qui, au travers de ces questions, m’a replongée dans cette période si importante pour moi & à ma chère Amélie Ferrigno, une rencontre autour de la Renaissance italienne placée sous la bienveillance des étoiles.

Le fil directeur qui lie & unie ces rencontres m’a bien évidemment fait réfléchir. Pourquoi après toutes ces années au cours desquelles je m’étais sentie parfois terriblement seule, on venait précisément « me chercher » sur ce sujet ? Très vite, la question de ce travail resté inachevé s’est à nouveau matérialisée. Il était temps de publier ces recherches.

10 ans que je pense à faire publier cette thèse ; qu’est ce qui me retient me direz-vous ? Beaucoup de choses. Mon quotidien qui n’est plus celui d’une étudiante & dans lequel je n’ai pas toujours eu le temps & l’énergie de tenter cette aventure. J’ai quitté depuis bien longtemps l’univers universitaire ; c’est donc assez compliqué de regarder dans cette direction. D’autre part, j’ai longtemps hésité sur la forme : quel genre ? un essai ? un roman ? Et puis ça fait 10 ans que je prends le problème à l’envers. La rêveuse que je suis s’imaginait qu’il fallait d’abord trouver un éditeur, que ce dernier m’aiderait dans mes choix, qu’il m’accompagnerait dans le « façonnage » de mon texte… Il s’avère que le manuscrit doit être prêt avant de faire ce genre de démarche. Toutes ces rencontres m’ont réinsuflé l’envie de concrétiser ce rêve et j’espère que cette fois je m’y tiendrai ! Alors me voilà en train de tourner & de relire ces 449 pages avec l’envie d’en extraire la quintessence, avec le besoin de rendre accessible ce sujet, avec la volonté que ce travail scientifique soit un socle sur lequel édifier une jolie histoire… Une histoire dans laquelle j’aimerais vous prendre par la main, vous emmener à Florence, pousser les portes du Palazzo Vecchio &, avec elles, les portes d’un univers passionnant ! Vous faire rêver comme moi j’ai rêvé, vous émouvoir comme moi j’ai été émue… partager & transmettre. Dépasser la sphère universitaire & toucher tous les amoureux du beau, de la Renaissance, de l’Italie !

11 mois de collaborations :

Dans la perspective de ce projet professionnel où la traduction occupe une place importante, j’ai collaboré avec Chiara de Chiara’s Tuscany sur de la traduction de textes. Tout a commencé avec la publication de l’article « Ode à l’Italie & à la langue italienne » à la suite de laquelle Chiara m’a proposé de partager cet article sur son blog. Très vite l’envie commune de traduire ce texte & d’en présenter une version italienne s’est matérialisée. Je me suis donc lancée avec l’aide très précieuse de Chiara. Je crois que nous avons apprécié l’une comme l’autre nos échanges autour des mots ! Cercare la parola giusta ; quel exercice passionnant ! Puis d’autres collaborations autour de sujets passionnants ont suivi, notamment sur le parfum.

Cette expérience m’a confortée dans cet amour de la recherche du bon mot. L’art de la traduction est intrinsèquement lié au processus d’écriture. J’ai toujours considéré le texte comme une matière que je prends plaisir à façonner, à modeler. Dans ces moments de création, je me sens comme un artisan qui forme & qui parfait son œuvre. Je peux passer un temps infini à chercher le mot juste, l’acception appropriée. J’utilise également mes sens. La vue bien sûr de manière à m’assurer que le texte est aéré, agréable à regarder & que les différentes parties sont équilibrées mais surtout, je tiens à souligner l’importance du son. Je lis & je relis chacun de mes écrits à haute voix en étant extrêmement attentive à la mélodie, à l’harmonie & chaque point d’accroche est affiné jusqu’à obtention de la fluidité, de l’émotion recherchées. Parler d’harmonie revient à parler de beauté ; il y a un rapport à la beauté selon moi dans l’écriture à travers la recherche du bon mot, de la belle image, de la belle tournure.

Cette conception de l’écriture prend tout son sens dans le cadre de la traduction. Traduire n’est pas seulement & simplement la transcription de mots d’une langue à l’autre. C’est inscrire, ancrer ces mots dans un contexte de manière à les rendre vivants, c’est leur insuffler une émotion.

11 mois de parenthèses :

Enfin, il n’est pas question de refermer cette parenthèse sans mentionner les plus belles parenthèses qui ont ponctuées cette pause. Il y en a eu plein mais j’en citerai deux :

La visite du Palazzo Gondi à Firenze au mois de juin. Ma thèse m’aura fait vivre des instants suspendus, elle m’aura ouvert les portes de lieux confidentiels & permis de vivre des moments d’une intensité folle ! Car parfois, les planètes s’alignent & certaines portes s’ouvrent… Cette fois-ci, ce sont celles du Palazzo Gondi qui se sont ouvertes le temps d’une découverte à jamais gravée dans mon cœur & ma mémoire. Nombreux sont les palais privés à Florence mais rares sont ceux qui offrent une vue à 360 degrés sur Florence, ses monuments & notamment sur « mon » Palazzo Vecchio. Chaque point de vue est comme un livre ouvert sur l’histoire de ce monument. Sur chaque terrasse, son intensité. Et si la première offre une vue imprenable sur la façade septentrionale & les différentes époques comme les différents agrandissements du palais, l’Altana nous donne l’impression de pouvoir frôler du bout des doigts les pierres de la Torre d’Arnolfo. Et puis, il y a certaines fenêtres qui, le soir lorsque la nuit descend & que les lumières s’allument, laissent apparaître le plafond de la Salle des 500… Dans l’intimité de cette demeure exceptionnelle, tandis que les portent du palais communal se referment & que les derniers touristes quittent les lieux, se révèlent ainsi les peintures de Vasari… tel un trésor précieux…

Un dîner dans une crique méditerranéenne au mois d’août. Une petite route qui serpente entre les murs en pierre, les souvenirs d’enfance qui déferlent, quelques marches qui mènent jusqu’à la mer & nous voici arrivés dans un petit coin de Méditerranée ; une crique secrète, une soirée où le temps s’arrête.

Voilà ! Pas d’annonce flamboyante ! Pourtant, j’aurais beaucoup aimé… mais juste 11 mois pour une parenthèse nécessaire.

Au moment où je couche ces mots sur le papier, il y a fort à parier que je vais être dans l’obligation de prendre à nouveau un travail alimentaire. Je ne vous cache pas que la désagréable sensation du « tout ça pour ça » rode mais je m’y refuse car en regardant la situation avec objectivité, cette année, j’ai avancé, j’ai préparé le terrain pour, je l’espère, y semer des graines qui vont s’épanouir dans les mois à venir. Non, je ne renonce pas à mes rêves ni à mes ambitions. Et si je dois pendant quelques temps accepter un travail alimentaire tant pis ! Peut-être que ce changement de situation professionnelle doit se faire en deux ou plusieurs temps… mais pas trop quand même, hein 😉

A presto !

Carole

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8 réponses à « 11 mois pour une parenthèse »

  1. Quel texte ma chère Carole. Derrière chaque mot, se révèle une lutte intérieure qui, j’en suis convaincue, s’apaisera. Tu ne demandes qu’à voler, et tu y arriveras même s’il te faut plusieurs départs. Je t’embrasse.

    1. Mille mercis ma chère Coralie 🙂 Se rapprocher chaque jour un peu plus de celle qu’on veut être, prendre les décisions qui s’imposent ce n’est pas toujours facile mais je ne sais pas faire autrement… et je sais que tu sais…
      Je t’embrasse aussi

  2. Une belle rencontre en effet ! Laissons nous guider par ce qui nous inspire… Je t’embrasse très fort et je suis convaincue que d’autres parenthèses viendront.

  3. merci Carole pour ce texte authentique et sincère. Les parenthèses sont cette opportunité d’affiner une pensée, de préciser, de signifier aux lecteurs un peu plus de ce qui a été dit, écrit ou montré. En cela je lis chez vous que vous avez en effet affiné, cherché, découvert et ajouté à votre existence des explorations! Soyez fière de cela!

  4. 11 mois d’une richesse incroyable ma Carole ! Bien sûr il y a ces bas mais j’entends tellement de belles remontées pour atteindre tes objectifs avec une résilience hors du commun, une détermination bienveillante et tout ça baigné de ce goût du beau (à lire, à faire lire, à cultiver et partager encore 👌🏻) Je te sens plus apaisée ma Carole et je fais confiance en l’univers pour t’offrir à vivre encore et toujours de si belles parenthèses. Tu poursuit avec beaucoup de conviction ce chemin vers celle qui est Toi, une jeune femme sublime et d’une générosité sincère 🙏🏻 Ne t’arrête surtout pas… 😊
    Je t’embrasse bien affectueusement ma Carole 💖

    1. Ma très chère Rosy, que dire après un tel message 🥹
      Je suis touchée par tes mots, par ta fidélité, par ton amitié ; mille mercis infinis !
      Je ne m’arrête pas, promis 😍
      Je t’embrasse bien fort 😘

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